« NOUS SOMMES PAR ESSENCE, LUMIÈRE
Ces mots de Laurence De Bourbon Parme résonnent avec des phrases vibrantes de cette lumière qui émaillent souvent les textes facilités.
« Je suis un Être complet d’Amour et de Lumière, venu retrouver ma lumière intérieure pour enfin la partager avec d’autres. »
« Je suis le vent, la tempête et le soleil, la Lumière et la force. Tout est là. »
« Je suis rayon de lumière encore caché sous la lampe car destiné à éclairer ma vie et celle des autres. »
Au cours de mes accompagnements, j’ai souvent été touchée d’entendre tant de femmes pointer ces passages pour les réfuter aussitôt au motif qu’elles n’oseraient jamais dire cela d’elles-mêmes, qu’elles auraient le sentiment de se vanter, d’être prétentieuses ou comme l’écrivait si justement une jeune femme dans un texte facilité :
« Comme si je commettais un sacrilège d’oser reconnaître ma puissance, ma grandeur. »
Mais qu’est-ce donc qui nous effraie tant que nous ayons moins peur des ténèbres que de cette lumière qui nous habite ?
Dans son livre : « Un retour à l’amour » Marianne Williamson pose l’hypothèse que les ténèbres nous sont davantage familiers et que la seule pensée d’être bon constitue une menace pour l’ego qui s’en défend. Je donne souvent en lecture son texte intitulé : « Notre propre lumière » et dont voici un extrait qui illustre bien l’importance d’oser manifester la lumière que nous sommes.
« Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous. Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. »
Josef Schovanec a dit un jour que la mission des personnes handicapées était de remonter le moral des personnes qui pensaient être valides. Alors je laisse le mot de la fin à Thomas qui manifeste avec une totale ouverture de coeur ce que nous avons tant de mal à reconnaître en nous :
« Nous les êtres difformes ou brisés sommes d’une beauté intérieure totale. Qu’est-ce que vous avez de la chance de m’avoir comme fils et comme frère adoré. »